En ces premiers jours de printemps, les chélidoines fleurissent sur les bords des chemins, dans les fossés, ou encore dans les fissures des vieux murs. Son nom lui vient justement de sa floraison qui coïncide avec l’arrivée des hirondelles ! En grec ou en latin, ils se nomment toutes deux : Khelidon ou chelidonium.
La chélidoine a été vantée par de nombreux médecins depuis l’Antiquité : antispasmodique, narcotique, calmante, vermifuge, stimulant. Elle est encore utilisée de nos jours en homéopathie en cas d’hépatite, de douleurs d’estomac, de toux et de maux de tête.
Attention cependant, il est contre-indiqué de jouer à l’apprenti sorcier et de faire soi-même ses tisanes pour tester ses vertus précédemment citées. Chez soi, on se contente généralement de l’employer en externe (voir recette).
Aujourd’hui, la chélidoine est considérée comme une mauvaise herbe et cela peut paraître injuste, au vu de ses nombreux bienfaits autrefois utilisés !
Elle a au moins le mérite d’ensoleiller nos bords de chemins en ce mois d’avril et cela fait du bien !